Philosophie contemporaine – L’École de Turin
L’École de Turin et ses héritiers
Pour le semestre d’hiver 2020/21, les Pr Cuozzo et Ehret avaient choisi d’offrir dans le cadre de la convention de coopération entre le Département d’excellence de philosophie et des sciences de l’éducation de l’Université de Turin et la LSRS, un cours sur l’École de Turin, plus précisément sur les philosophes qui s’inscrivent dans la perspective d’une pensée qui se désigne comme « traditionnelle », c’est-à-dire « religieuse » (Guzzo, Pareyson, Riconda). Elle connaît plus d’une expression et offre des perspectives différant de l’idée que la philosophie doit être athée. Elle ne donne pas non plus dans l’idéalisation d’un courant de pensée prémoderne mais relève les défis que l’idéalisme allemand, l’existentialisme, les défis socio-politiques posent à une pensée qui n’abandonne jamais la nécessité d’un rapport vivant à la réalité.
Dans la suite, le Pr Cuozzo et trois jeunes chercheurs prennent la parole pour décrire leur rapport à cette « École de Turin » : il en ressort toute la vitalité critique de l’héritage d’une pensée qui se déploie dans des recherches capables de contribuer à développer une philosophie qui n’ignore rien de l’histoire de la philosophie ni de celle de l’art ni de l’histoire tout court mais s’ouvre également à la littérature et aux recherches d’autres disciplines. Une telle démarche contribue à ce que la philosophie soit une recherche de la vérité et un service à la vie personnelle et communautaire.